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Les 10 Ans du Mas Haut Buis en compagnie du Domaine Des Grecaux

10 Portraits pour 10 Ans

L'Outsider du Languedoc

MAS HAUT BUIS

Autodidacte passionné
et proche de la nature

Né en 1970, Olivier Jeantet est vigneron depuis 1999. Passionné de course automobile (il a été pilote de rallye), c’est en grande partie le plaisir de la table qui l’a poussé à devenir vigneron ! Autodidacte, il a appris le travail de la vigne avec Paul Galibert, un coopérateur local. Le bio s’est imposé à lui dès le début. « Les produits chimiques m’ont foutu la trouille. S’habiller en cosmonaute pour aller dans la vigne et faire manger ces raisins à mes enfants ensuite, ça ne pouvait pas marcher, » assène-t-il.

Et d’ajouter : « dans un millésime comme 2011, le travail en bio que nous entreprenons depuis de nombreuses années nous assure d’avoir un état sanitaire quasi irréprochable alors que bien des vignerons de la région qui continuent à utiliser des produits chimiques ont été davantage affectés par l’oïdium et le mildiou. »

Au chai, Olivier Jeantet a choisi, depuis deux ans maintenant, de s’orienter vers une utilisation plus parcimonieuse – et surtout différente – du bois pour les élevages. Ainsi, les barriques bordelaises ont disparu au profit des demi-muids (300, 400 et 500 litres) et de deux foudres Stockinger de 2000 litres.

« L’acquisition de cuves tronconiques en béton a changé mes techniques de vinification, avec des extractions plus en finesse. Pour les Carlines, j’ai abandonné l’élevage sous bois afin de rester résolument sur un profil de vin de plaisir avec du fruit et de la tension. Depuis 2010, le Costa Caoude ne va plus qu’en foudre et les Agrunelles en demi-muids. D’une manière générale, je me suis rendu compte que les volumes de bois plus grands sont ce qui convient le mieux à mon style de vin et à nos terroirs, » explique-t-il.

   le vigneron